« L’île de Nullepart » : mode d’emploi

Salut !
Si tu arrives sur cette page, il y a de grandes chances que tu viennes du site du GRAAL, je ne vais donc pas répéter ici ce qui y figure.
Si tu as lu L’île de Nullepartça m’intéresse d’avoir ton avis sincère ! (même si tu as détesté… 😉 )
Donc, fi des vils flatteurs, tous les comms sont bienvenus. 😀
Merci !
P.S. : pour les bonus et explications, vois les articles en colonne de droite (ou dans le menu en haut « Tous les articles » si tu surfes sur smartphone).

33 réflexions sur « « L’île de Nullepart » : mode d’emploi »

  1. Un bien joli livre, que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire donc 🙂
    Mes impressions, en vrac et « à peau », sur la forme, des débuts très speed, un peu de mal à suivre, mais quelques pages plus tard, soit que j’aie pris le rythme, soit que tu aies trouvé le tien, la lecture devient beaucoup plus fluide et facile au fil des chapitres, jusqu’aux tout derniers dont la simplicité de l’écriture traduit toute l’émotion.
    Un petit manque de repères chronologiques et géographiques qui demande quelques retours arrière, et quelques clics sur Wiki pour situer mieux l’action.
    Sur le fond, de la drôlerie, de la sensibilité, de l’auto-dérision, un peu d’ironie parfois amère, un joyeux fouillis d’anecdotes parsemant la trame, l’eau à la bouche à presque toutes les pages (un prochain livre sera un recueil de recettes j’espère!), des réflexions pertinentes, un regard à la fois proche et distancié sur le monde, et beaucoup beaucoup d’humanité, bref un livre assez ressemblant, une mission accomplie je crois 😉
    Très bonne continuation!

    1. Waouh ! Pour un premier avis, je suis tout retourné ! Merci mille fois ! 🙂
      Effectivement, j’ai dû faire confiance aux lecteurs curieux, pour ne pas alourdir à l’excès avec trop d’explications, il manque les « hyperliens » au papier, c’est clair. 😉
      Il faudrait que je prenne mon courage à deux mains et regrouper ici des liens pour illustrer tout ça…
      J’attends encore quelques avis de lecteurs, mais s’il n’y en a ne serait-ce que quelques-uns qui comprennent ma démarche, ce drôle de pari aura été réussi.

  2. Hello,
    j’ai fini la lecture de ton livre.
    Un livre simple à lire, avec quelques passages un peu longs par moments, mais qui n’enlèvent en rien la richesse du propos.
    Un livre qui nous apprend ou nous fait redécouvrir plein de choses sur la vie et sur les gens et qui peut faire prendre conscience – à ceux qui ne l’ont pas encore compris – que la communication est la base élémentaire de notre passage sur cette planète.
    Un livre qui pointe également un doigt essentiel sur les politiques des différents pays (j’éviterai de te dire quel doigt, mais j’imagine que tu imagines bien )
    Je l’ai lu avec attention, mais parfois aussi fatiguée. J’ai cru relever une faute (on au lieu de ont), mais pas eu le temps d’y revenir et ça n’a rien de grave en soi.
    Le tout a peut-être mis dix ans avant d’éclore, mais j’avoue que ce travail de longue haleine mérite beaucoup de pub !
    En résumé, c’est une kyrielle* de mots, de phrases, de fragments de vie, de partage d’émotions (culturelles, sensorielles ou encore humaines)

    *j’adore ce mot depuis fort longtemps et j’ai été surprise que tu l’emploies à plusieurs reprises !

    Chapeau, l’Ami ! T’as réussi à me convaincre

    J’te souhaite beaucoup de succès et une longue route emplie de zen attitude
    Kissàtoi

  3. Ah ouais,j’ai oublié un truc ! On n’est ptet’ pas tous sortis de « la caisse à Jupiler », mais on a au moins le mérite d’être vrais, quelle que soit la pression 😉

    1. Je savais que tu aimerais mes jeux de mots ! 😀 (surtout celui-là ! ;-))
      Oui, la pression, l’important, c’est qu’on s’Maredsous ! 😀
      XXX

  4. Louisa , 02 Novembre 2013 – 20:50:15

    Salut Christian,
    Je viens de terminer ton bouquin,j’ai bien aimé le style décalé et plein d’humour.
    PASSIONNANT de découvrir l’Italie et le monde de l’audiovisuel au fil de tes anecdotes et de tes rencontres .
    Des mythes s’effondrent!!!

    INTERESSANT toutes tes références étymologiques,littéraires ,musicales et culinaires .

    Mes passages préférés restent ceux sur l’enfance notamment chez pépé René et Mémé Simone(p 53 à 56)…les chiottes …c’est du vécu ,on avait peur d’être aspirés par la fosse, je me souviens… Quant à l’ennui lors des visites obligatoires chez les grands parents ,je crois bien que ça a contribué à développer nos imaginaires …

    Le passage désabusé sur le couple (p 184 185) m’a également beaucoup amusée .
    C’est caustique à souhait mais très bien écrit.

    La fin tragique m’a bien évidemment bouleversée …la mort brutale d’ALEX, individu authentique et bienveillant parmi les traitres et les irrévérencieux…on bascule dans l’inacceptable!!!une véritable douleur nous envahit parce que c’est pas juste de mourir à 28 ans !!!Comme disait Truffaut « la mort n’est acceptable que quand elle est logique! »…les parents meurent avant leurs enfants…

    Merci à toi pour ces 226 pages de partage ou l’on ne s’ennuie pas une minute .
    Si écrire c’est s’exposer et se dévoiler ,alors on peut dire que l’on te connait un peu mieux et que l’on comprends mieux la mélancolie qui semble t’accompagner parfois.

    Marie

  5. Cher Oricola Joe 😉

    Un mot sur le titre :
    J’aime bien le clin d’oeil à « l’île sur le toit du monde » et aussi l’orthographe significative de « Nullepart » qui fait référence au Neverland de Peter Pan.
    « Nulle part » c’est nécessairement quelque part mais ce « Nullepart » là est, à mon sens, une parcelle d’utopie qui t’es propre (un endroit fictif où il n’y pas de géraniums, pas de porte … un monde récréé par toi, d’où l’orthographe recréée aussi).

    Le récit :
    L’écriture est fluide, dense, et riche de sens ; j’ai d’abord lu goulûment, trop vite, sans prendre le temps
    de faire des pauses, d’où la nécessité d’une seconde lecture.
    A la limite, il faudrait presque indiquer, « cher lecteur, je vous propose de réfléchir un instant avant de reprendre »,(j’irais même jusqu’à proposer des feuilles blanches entre quelques chapitres pour permettre
    l’arrêt de la lecture, mais c’est carrément pas écolo, alors j’oublie ;-)).

    Une oeuvre pêle-mêle, où j’ai parfois été perdue chronologiquement, géographiquement (me perdre sur l’île de Nullepart ne m’a pas embétée) et par le flot des personnages. (J’irais jusqu’à proposer une liste des personnages en début de chaque chapitres, comme dans les pièces de theâtre).
    Comme c’est un livre qui mélange les genres, entre conte (le téléféerique c’est pour aller au pays de la fée clochette?), le pamphlet, l’autobiographie, l’essai philosophique… on peut bien rajouter une note théâtrale.

    Les mots choisis ne le sont que pour exprimer purement une pensée. Tu as parfaitement tenu de bout en bout ta volonté d’être honnête avec toi-même et intègre.
    Cette honnêté fait énormément de bien et te rend très humain.

    Un voyage aux divers teintes : noir et blanc ( le passé), le gris (le Nord) , la couleur ( le technicolor de l’état amoureux pour L’italie et sa cuisine) puis le noir qui reprend le dessus, au gré des amitiés flétries et du drame final.

    Mine de rien, le lecteur est invité à se questionner sur la place qu’il occupe dans la société, à remettre en question des systèmes bien établis, à sortir de son comas quotidien.
    Entre les pensées fondues enchainées, les flashbacks, les allers retours France/ Italie, je suis passée du sourire, à l’amusement, à l’éclat de rire, à la découverte (l’origine des mots, les habitudes des autochtones : la cuisine, les feux d’artifice sonores, les pizza frite entre autres…) à la réflexion, et à l’émotion. On ne s’ennuit pas une seconde.

    Mon passage préféré est celui où tu découvres cette petite fleur anonyme jaune (bonjour petite fleur jaune), très odorante.
    Ce passage me donne l’impression que tu étais parti chercher l’affection et le bruit du neuf, mais aussi un parfum de liberté que tu as trouvé.

    En éspérant qu’il y ait encore de nouvelles aventures à lire prochainement :-).
    Anne-Cécile.

  6. oups je me relis et découvre une faute, rrrrrr, (s’ il y en a d’autres merci de me les signaler) : « on ne s’ennUIE pas une seconde ».

  7. Les mots me manquent (pour une fois… ;-)) quand je lis vos réactions enthousiasmées et enthousiasmantes ! (plus celles que j’ai reçues oralement)
    C’est une vraie joie d’avoir réussi à transmettre, au moins à quelques personnes, tout ce que j’ai voulu y mettre !
    Anne-Cécile, c’est marrant ce que tu dis sur la multiplicité des personnages, ça me fait penser à ce que j’ai ressenti en lisant « Cent ans de solitude »… 😀 J’ai d’ailleurs essayé de réduire la possible confusion en changeant certains prénoms (l’apiculteur s’appelait Alberto, comme le Casanova spéléologue, et non Alfredo, etc.).
    S’il y a une suite, je lève un coin du voile : il y aura un berger qui lit Nietzsche !
    Bref, sincèrement touché par vos analyses variées, sensibles et judicieuses ! Merciiiiii ! 😀

    1. Ca m’a fait pareil, « Cent de solitude », d’ailleurs j’ai honteusement décroché au troisième tiers 🙁
      Un berger qui lit Nietzsche, j’ai hâte!
      Anne-Cécile, je me suis beaucoup reconnue dans ton commentaire 😉

      1. J’ai jamais lu « Cent ans de solitude »…mais d’après ce que je comprends c’est peuplé…
        Valérie : j’ai trouvé que ton commentaire était super bien écrit, tout est dit en peu de mots, c’est waoooouh comme dit l’auteur 😉
        J’ai encore repéré des fautes chez moi ( diverSES teintes, et coma ( à déduire le s).

  8. Bonjour!
    Difficile d’ajouter quelque chose après des analyses aussi poussées ( Bravo Anne-Cécile !) je serai donc plus brève en disant que j’ai aimé ton livre, ton goût de l’étymologie,ton honnêteté et ton humanité.
    Fabienne

    1. Merci Fabienne ! J’avais omis de te répondre, mais très touché, d’autant qu’on ne se connaît pas.
      Au plaisir de rattraper cette lacune ! 😀

  9. Enfin la dernière « kikinette » du trio qui se manifeste… Il était temps !
    Avant tout pour un double merci : à Anne-Cécile qui nous a permis de partager sa découverte de l’île de Nullepart et à Christian, bien-sûr, pour avoir eu le courage d’aller jusqu’au bout de cette aventure littéraire de longue haleine et de s’offrir sans fard aux lecteurs.
    Une lecture qui m’a laissé – et ce n’est pas si courant – une double impression : celle d’avoir pu partager quelques instants de vie avec un être humain, curieux, sincère, et exigeant et celle d’avoir été secouée, comme le dit Anne-Cécile, dans mon « coma quotidien » (avec ou sans « s », je me permets de lui piquer la formule si juste ;-)). J’ai souvent été prise de l’envie de surligner certains passages d’une terrible lucidité pour y revenir de temps à autre.
    J’ai particulièrement goûté, même dans les moments plus sombres ou plus pessimistes, l’élégance de l’humour qui sauve de tout finalement.
    Quant à l’enchevêtrement de lieux, de rencontres, d’émotions, de réflexions, d’événements qui nous embarquent de l’anecdotique à l’essentiel, du léger au tragique, quel juste reflet du fatras de la vie !
    Au plaisir de poursuivre l’aventure en allant à la rencontre du berger qui lit Nietzsche !

    1. Bon, alors là, soit je monte sur le cube numéro 1 du podium en criant « I’m the king of the world! » soit je me liquéfie de bonheur et me répands à vos pieds en remerciements et en commotion sincère… 🙂
      Attendre cinquante ans pour être aussi bien compris, ne serait-ce que de vous toutes (pas encore de mec, tiens ? sans doute la pudeur masculine… 😀 ), hé bien ça valait le coup de vivre jusqu’ici !
      Merciiiiiiiiiii !!!

  10. Hello les copines ! 😀
    Le blog était en rade depuis une paire de mois, lorsque j’ai changé mon mot de passe de mail chez Free, je n’ai pas pensé que ça influerait sur l’affichage du blog, grrrrr ! 🙁
    Voici donc un nouvel article qui vaut son pesant de zbigniewitude :
    Une chanson ! Une chanson !

  11. J’ai bien apprécié le livre : ces anecdotes croustillantes. ces digressions de toutes sortes (chronologiques, géographiques, philosophiques…) font que cette oeuvre est difficile à classer pourtant on se laisse porter, et même quelquefois chahuter, par le fil rouge de l’histoire.On ne sera peut-être pas toujours d’accord avec certaines réflexions politiques mais cela est bien secondaire… j’ai vraiment eu plaisir à lire ce livre foisonnant et touchant d’une personne qui ose se présenter sans dissimulations : fragile, naîve et simplement bonne. Je peux certifier que le fond du personnage est authentique, l’ayant fréquenté pendant mes jeunes années. He oui, c’est moi « l’oreiller ». le drôle de type de la « bande à Davesnes ». L’auteur a réveillé le souvenir de la fibre puérile et fantasque qui nous animait et s’est évanoui au contact de l’âpre vie.

    1. Allez, elle ne s’est peut-être pas tout à fait évanouie ! 😉
      Merci, Éric, pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
      Et à très bientôt pour re-trinquer à nos re-retrouvailles ! 😀

  12. J’ai trouvé très intéressant le récit de ton séjour en Italie, de tes aventures, de tes mésaventures, de tes impressions, de tes rencontres, de ta vision du monde, de ce qui t’a marqué & des relations humaines. Ton livre m’a fait sourire et même rire par moments et j’ai bien sûr éprouvé de la tristesse à la fin. J’imagine que ce n’est pas facile de se livrer comme ça sur le papier, tout en maniant bien la langue française. En tout cas, bravo! J’avoue, j’ai parfois un peu passé les descriptions sur la linguistique, sans doute parce que ce n’est pas trop ma tasse de thé mais j’ai lu le reste avec plaisir.

  13. Ecrire c’est hurler en silence… Lorsque les bruits de ce monde sont insupportables, lorsque les émotions sont difficiles à exprimer, l’écriture peut sauver. Elle permet aussi de partager, ce que tu as fait en nous racontant tes aventures avec beaucoup de sensibilité, de perspicacité et d’humour. Cela demande aussi de la persévérance alors, pour avoir tenu jusqu’au bout et réalisé ce qui te tenait à coeur, bravo ! En tant que prof de statistique, tes analyses de la courbe de Gauss et du comportement de la mouche m’ont fait sourire… Je partage ta passion pour l’hélichryse, cette plante du soleil, dont l’odeur de curry me transportera désormais dans les Abruzzes que tu m’as donné envie de découvrir.
    Je te retourne l’invitation à faire demeurer la joie dans ta vie et à continuer sur le chemin que tu as choisi. Nietzsche ne dit pas grand chose de plus de façon beaucoup plus compliquée…
    A bientôt,
    Virginie

  14. Le récit de ton séjour en Italie m’a vraiment passionné. Le tout dans un français parfait !
    Un grand bravo, le livre se dévore !

    1. Waouh, génial ! 😀
      Merci beaucoup, Victor, ça fait très plaisir ! Ce sont des années de boulot d’écriture récompensés lorsqu’un lecteur apprécie, d’autant plus lorsque c’est quelqu’un qui ne me connaît pas. 🙂

  15. Bonsoir Christian
    L’été qui prend fin et voilà que je referme ton livre pour la deuxième fois….
    Un excès de complaisance et de flagorneries serait malvenu je pense..Ici, juste un feed-back après une seconde lecture.
    Quand on connaît la difficulté à aligner les mots sur le papier avec si possible un peu de style et de fluidité, tu as réussi à nous restituer tes émotions et tes réflexions avec justesse et sincérité. Intègre, efficace, érudit, sensible, humain, tu uses du verbe avec élégance, humour et détermination laissant tomber certains mots comme des couperets : tranchants, vifs et intransigeants….
    Pour ceux qui ont eu (la chance ???) de traverser les années 60, l’effet miroir est indéniable. Ah les fosses qui nous faisaient peur, les visites chez pépé et mémé, les tontons et les tatas, les meubles en formica et les toiles cirées qui participaient à la joyeuse innocence de la belote et du tiercé…
    Pour ceux qui ont « vécu » les années 80 à Lille…Ah, que dire…Accompagnée d’Edmond Zarroff et de Marc Tyson, j’écumais la Voie Lactée (oui, elle a bien existé) et le Beau Bouquet au gré de mes découvertes musicales…
    Bon, revenons à toi…
    Magnifique passage sur ta description des Abruzzes et d’Oricola que l’on ressent comme des lieux suspendus et apaisants…
    Le passage de la fleur m’a également marqué et me rappelle la présence au monde de Mallarmé. Réussir par la simple description d’une fleur à rendre perceptible sa couleur et son parfum témoigne de ta sensibilité extra sensorielle à ce sujet.
    Bravo pour cette belle respiration !!!!!
    Tel un ermite portant sa lanterne tout au long de son parcours, ton écriture te ressemble : vivante, humaniste et confiante malgré tout…
    En effet, quand on ne peut échapper à ce qui nous arrive et que la disparition d’êtres chers nous laisse un chagrin inguérissable, il faut continuer à avancer, à ramper vers la lumière…
    Mais…Qu’entends-je ?
    De ta lanterne s’échappe un doux son qui s’amplifie…
    La Musique !!!!

    1. Merci pour ton commentaire autant élogieux que dithyrambique ! 🙂 — puisque mes remerciements de vive voix ne t’avaient pas suffi… 😉

  16. Suite…..
    Donc, La Musique !!!!
    Indissociable de ta personnalité !!!!
    Christian, humain trop humain….
    Nous ne te mettons pas la pression mais nous avons hâte de lire ton prochain livre !!!!
    Non, je ne dirais pas Bêê, Bêê, Bêê…
    Même sous la torture !!!!!
    Encore Bravo pour ton travail !!!
    Muriel

  17. J’ai bien aimé ! Écriture vivante :
    On discerne bien les carrés de patchwork en camaïeu gris pour séjour Nord France, bleus et jaunes pour l’Italie. On partage bien les odeurs aussi, sans oublier le goût (culinaire). Mon manque de culture musicale m’a empêchée d’entendre la musicalité, mais je suppose que les lecteurs connaisseurs mélomanes y entendraient, à partir des nombreuses références, les différentes ambiances selon les lieux et années.
    Contrairement à certains avis, je ne me suis pas perdue du tout, mais cela est peut-être dû au fait que j’ai lu ton livre d’une seule traite.
    L’alternance, sur fond de récit, d’anecdotes et de commentaires humoristiques, sarcastiques, philosophiques et/ou culturels permet de camper le personnage avec son vécu, ses défauts, ses qualités, ses besoins, envies, préoccupations…
    On sent une évolution positive au cours de ce voyage qui prend une allure initiatique à force de découvertes, de déconvenues, de réajustements.
    On rit (J’adore le moment de détente dans la baignoire sabot !), on enrage (trahisons), on désespère (naïveté du héros), on compatit (pertes).
    On ne reste pas indifférent aux  personnalités côtoyées et on s’y attache.
    Concernant le « héros », on décèle chez lui une envie (besoin ?) de ne plus se sentir seul par sa quête de « l’ami(e) » qui pourrait être le frère (sœur) qu’il n’a jamais eu(e) et de trouver dans l’amitié l’affection qu’il n’a pas reçue de sa famille.
    On peut déplorer la présence de jugements qui peuvent paraître moralisateurs et sectaires.
    Heureusement qu’on le perçoit comme « un gentil garçon » malgré tout, car dans ces moments-là, on a envie de se déguiser en flageolette blonde décolorée, de chausser sa lunette, et de lui postillonner à la face, avec une haleine de chacal digne de celle d’Alberto « Tire-toi de mon cassoulet, chipolata (=petite saucisse insignifiante en italien) et va te faire griller sur ton barbecue avec les merguez dont tu raffoles, assassin, va ! »
    Et puis, les « digressions philosophiques » qui parsèment le livre donnent matière à réfléchir.
    En plus, la conversion du « héros » au bouddhisme zen et sa pratique du tai-chi prouvent qu’il sait se remettre en cause, sans compter l’écriture de son livre avec pour objectif d’être intègre ! Pari réussi. 🙂
    Merci Zbigniew !

  18. Merci Sophie ! Ça fait toujours autant plaisir d’être compris et apprécié (je parle au nom du bouquin). 😉

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